Différentes saisons se déroulent à différents moments de l’année et dans différentes zones géographiques. Le changement de saison est la principale raison de la migration. Il est nécessaire de changer de lieu pour éviter de connaître des périodes « trop chaudes » et « trop froides ». Une autre raison est la recherche de « nourriture ».
Par exemple, il est très difficile de trouver de la nourriture dans les endroits où les hivers sont froids et enneigés, ou il est presque impossible de vivre dans des endroits arides où il n’y a pas de ressources en eau. La migration fait naturellement partie de la vie. Ceux qui migrent pour survivre recherchent de la nourriture, un abri et des opportunités de reproduction. À mesure que les zones naturelles sont détruites, les zones de repos, d’abri et de nutrition sont également affectées. Ceux qui suivent des itinéraires migratoires spécifiques empruntent généralement le même itinéraire. Certains migrent la nuit, d’autres le jour. Il y a aussi ceux qui avancent sans interruption jour et nuit. Certaines migrations sont de courte distance, d'autres sont longues. Ils déterminent ces voies en fonction de facteurs environnementaux. Ils adaptent leurs habitudes alimentaires et leur comportement pour survivre dans de nouveaux environnements. Ils peuvent s'adapter rapidement à différents climats et habitats.
Ils développent une résilience physique et mentale pour faire face aux difficultés qu’ils rencontrent lors du processus de migration, et essaient de s'adapter à chaque nouvel environnement. Ils gèrent soigneusement leurs ressources, leurs besoins en nourriture et en eau pendant leur voyage. Ils peuvent rencontrer des dangers lors de la migration. Être en groupe peut aider à les protéger des dangers. Pour cette raison, ils essaient de maintenir des liens communautaires et de créer de nouveaux réseaux sociaux dans les lieux où ils migrent et de développer des systèmes de soutien social en créant leurs propres communautés. Ils partagent des informations avec d'autres en utilisant diverses méthodes de communication pendant et après le processus de migration. Ils peuvent faire preuve de coopération et de solidarité au sein du groupe pendant la migration, ce qui augmente leurs chances de survie.
Lors de leur migration, ils sont confrontés à des dangers causés par les mauvaises conditions météorologiques, les obstacles naturels et la fatigue. Les communautés de migrants transmettent leurs connaissances aux nouvelles générations, et ces connaissances sont importantes au sein de la communauté. Le changement climatique, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement peuvent être quelques-unes des raisons de la migration. Certains migrent uniquement de façon saisonnière, tandis que d’autres déménagent de façon permanente. Ils peuvent parcourir de longues distances et migrer vers différents continents et pays, ce qui démontre leur résilience et leur adaptabilité. Certains meurent en chemin, d’autres meurent là où ils vont. Les survivants développent des stratégies de nidification, de recherche d’abri et de protection dans les zones vers lesquelles ils migrent. Certaines zones sûres fournissent la nourriture et l’abri nécessaires à la croissance saine de leur progéniture. Parfois, les petits sont laissés sur place. La vie fixe ses propres règles.
De nombreuses études scientifiques ont été menées sur les routes migratoires, le comportement et l'écologie. Certains apprennent en observant et en expérimentant les itinéraires et les comportements migratoires. Les itinéraires et calendrier de migration peuvent être modifiés en raison de changements climatiques et de facteurs environnementaux. On tente de protéger les routes de migration et les habitats par des accords internationaux de conservation. Alors, l’humanité saura-t-elle préserver ces routes migratoires, ces espoirs et ces résistances par des valeurs universelles et conformes à l’esprit du temps ?
Ajoutons enfin que les itinéraires et les comportements migratoires sont présents dans les mythes et récits culturels. Et cela contribue à la richesse culturelle.
L’humanité sera-t-elle capable de se rappeler que cette histoire est la sienne ?
Certains essaient de comprendre tout ce qui se passe, et suivent de près les difficultés et les récits saisissants. Pour cela, il suffit parfois d’avoir des yeux et des oreilles en éveil, ou un grand cœur.
Qui sait… Horace disait : Quid rides ? Mutato nomine, de te fabula narratur. « Pourquoi ris-tu ? Change le nom, et cette histoire sera la tienne. »