Cette institution a été fondée en 1884 par Albert Dubois-Pillet (commandant de la Garde républicaine) et les peintres Odilon Redon, Georges Seurat et Paul Signac. Leurs maîtres étaient Paul Cézanne, Paul Gauguin, Camille Pissarro, Henri de Toulouse-Lautrec. L'actuel Salon a su conserver sa vocation d'indépendance de la fin du XIX^e siècle, ce qui le différencie aujourd'hui encore des autres expositions. 

Ali Oktay Gündoğdu, né en 1944, nourri de culture française, étudie au collège/lycée Saint-Joseph à Istanbul entre 1955 et 1962. À Saint-Joseph, il s’intéresse à la caricature et ses dessins sont tellement appréciés qu’ils sont publiés dans de célèbres journaux de l’époque (Hürriyet / Hayat). Il continue ses études à l’École supérieure des Beaux-Arts d’Istanbul dans le domaine des arts décoratifs.

Après son service militaire, il travaille de nombreuses années dans le domaine de la publicité pour Roche, Manajans, Yaratım/FCV-Publicis. Ce n’est qu’en 1997 qu’il se consacre de nouveau à son premier amour : la peinture.

L’artiste travaille essentiellement la peinture à huile, mais va aussi développer, avec l’aide de son fils Emre, d’autres techniques telles que le batik, qui est un tissu teint en procédant au préalable à l'application d'un mélange de cire et de paraffine. 

Il n’aime pas décrire ou interpréter sa peinture. Il préfère laisser la parole aux spécialistes.  

Osman Ünver, né à Istanbul en 1958, est un peintre atypique maîtrisant plusieurs techniques : le dessin, le fusain, l'aquarelle, la peinture à l'huile, l'acrylique, la gouache, l'impression sur moule, le graphisme, la sculpture. Il aime introduire un côté secret dans ses œuvres… L’artiste a travaillé dans différents secteurs d’activités (sculptures, peintures, graphiques, textiles, notamment pour ‘les étiquettes‘ de la maison Hermès, bijoux/lunettes en bois fait main pour le joaillier Sevan Biçakçı, etc.).

Poussé dès son plus jeune âge par une famille passionnée d’art, il va sculpter, à l’âge de 13 ans, un buste de Toutankhamon (onzième pharaon de la XVIII^e dynastie) en terre cuite.

Ayant un esprit libre, il réalise ses œuvres à partir de toutes formes d’arts sans être lié à un mouvement artistique.


« Je suis en fait plus préoccupé par ce que les amateurs d'art peuvent saisir de mon œuvre que par l'objet lui-même. »

Il ajoute : « J’aime que les gens apprécient mon travail fait avec amour et passion.
J’essaye d'expliquer à travers mes œuvres que le bonheur se partage et cela, je sais le faire en "images". »

Peindre le rend heureux. Pour lui, la peinture est un « tout ». Il aime se faire remarquer à travers sa peinture. Sa couleur préférée est le rouge, ce qui procure à ses œuvres une certaine énergie et sérénité…

Cette année, grâce au soutien de leur ami francophone Mehmet Ali Hatemi, commissaire d’exposition en Turquie et à l’international, conseiller artistique et avocat, ils participeront au Salon avec une œuvre chacun :

Osman Ünver : 

Osman Ünver (1958), Parodie artificielle, huile sur toile, 120 cm x 60 cm, 2022, Istanbul, Turquie.

Ali Oktay Gündoğdu:

Ali Oktay Gündoğdu (1944), Un passé effacé, huile sur toile, 110 cm x 60 cm, 2022, Istanbul, Turquie.

Venez nombreux du 21 au 23 octobre 2022 au Carrousel du Louvre à Paris dans le cadre de « l’Art Shopping ».

Avec la précieuse contribution du commissaire d'exposition Armand Berberian.

Eloïse Ebru Fesli

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