Pour la saison 2024 en Turquie, les prix de location des logements de vacances seront encore élevés, du fait notamment de la hausse des prix de l’immobilier. Entre les paysages sublimes attirant toujours plus de touristes, l’inflation qui ne cesse malgré les tentatives de régulations et la possibilité pour les étrangers d’obtenir la citoyenneté turque en investissant, les zones côtières de l’Ouest attirent et les prix augmentent constamment.
L’inflation avait même poussé la gouverneure de la Banque centrale turque de l’époque à retourner vivre chez ses parents car Istanbul était devenue trop chère en début d’année. La capitale économique avait vu entre 2023 et 2024 une progression de +77,1 % de ses loyers. 2024 est d’ailleurs considéré comme étant une année charnière pour l’immobilier turc, avec des investissements conseillés par les experts, mais à toujours choisir avec précaution.
En tout cas, le consultant immobilier et membre du conseil d'administration d'Istoç Şenay Vehicle a fourni des informations sur les prix saisonniers de location pour cet été. Bien que les prix puissent beaucoup varier d’une ville à l’autre ou d’un bien à l’autre, ils peuvent aussi nettement varier entre les mois de mai et septembre, selon la haute et la très haute saison. Les prix donnés sont mensuels et par ville. Et trois zones géographiques ont été délimitées : la mer Égée, la mer de Marmara, la Méditerranée.
En ce qui concerne la région égéenne, voyons les prix par ville de façon croissante. Pour Dikili, les prix vont de 30 000 à 60 000 lires, presque comme pour Foça (30 000 à 50 000 lires par mois). À Çeşme, les logements sont compris entre 90 000 et 180 000 lires par mois, selon les prestations. Datça voit ses maisons en pierre coûter entre 125 000 et 275 000 lires turques, pour 25 000 à 35 000 lires pour un appartement dans cette même ville. Pour Bodrum, la fourchette s’étend de 40 000 à 120 000 lires par mois. En revanche, si vous cherchez une villa à Bodrum, il faudra compter 200 000 lires mensuelles minimum, et cela ira parfois jusqu’à 450 000 ou 600 000 lires.
Pour la région de Marmara, les prix peuvent aussi varier d’une ville à l’autre. Pour trouver des prix raisonnables, des villes comme Yeniçiftlik (de 15 000 à 35 000 lires par mois) ou Kumburgaz (de 12 000 à 30 000 lires) sont assez adaptées. Il y a aussi Yalova et Esenköy qui ont une offre entre 10 000 et 15 000 lires par mois. Pour une location meublée à Çınarcık, les ordres de prix sont entre 15 000 et 25 000 selon les biens immobiliers. Dans un registre de prix supérieur, on retrouve la ville de Selimpaşa (30 000 à 45 000 lires turques), comme à Marmara Ereğlisi, où il faut compter entre 25 000 et 45 000 lires. Gümüşyaka est légèrement plus cher (de 35 000 à 50 000 lires). Le plus cher est à Silivri/Istanbul, où les locations vont de 60 000 à 150 000 lires par mois.
Enfin, la côte Sud sur la Méditerranée voit également les prix des logements à louer varier selon la ville. Dans le centre d’Antalya, les appartements meublés sont entre 25 000 et 55 000 lires par mois, même si les locations se font très souvent à court terme. À Mersin, la fourchette donnée est de 15 000 à 25 000 lires, soit un peu plus qu’à Adana (entre 12 000 et 20 000 lires pour les appartements les plus simples). En revanche, pour les logements plus grands et les villas, les prix sont bien supérieurs. Pour finir, louer un appartement à Kemer coûte entre 45 000 et 75 000 lires turques par mois, ce qui est bien supérieur aux villes précédentes. Et pour une villa à Kemer, il faut débourser entre 170 000 et 200 000 lires selon les prestations des biens immobiliers.